on évoquait le pouvoir de la Rome impérialiste

Je remarque ici que les autorités de votre personne célibataire n’ont plus confiance en votre gouvernement stable et tranquille. La période du royaume romain n’était pas plus longue que celle de la république romaine. Leurs problèmes internes étaient plus élevés, leurs infractions pénales beaucoup plus nombreuses. L’orgueil du républicanisme, l’héroïsme, mais aussi les vertus fortes, ont été remplacés par la vanité la plus scandaleuse, l’adulation la plus vile, la cupidité la plus audacieuse, de loin la plus complète indifférence à la prospérité nationale. En quoi un remède était-il à l’intérieur de l’hérédité du trône? N’était-ce pas considéré comme l’histoire légitime de votre maison d’Auguste? Était-ce un Domitien pas le fils de Vespasian, un Caligula le gamin de Germanicus, un Commode le gamin de Marcus Aurelius? En France, la vérité est simple: la dynastie passée s’est maintenue toute seule pendant huit siècles, mais les individus avaient-ils été moins tourmentés? Quelles ont déjà été les dissensions internes? Qu’est-ce que les guerres internationales ont joué pour les prétentions et les droits de succession qui ont donné naissance aux alliances de la dynastie avec les nations d’outre-mer? A partir du moment où le pays épouse tous les intérêts d’un être cher, elle est motivée pour s’impliquer dans de nombreuses activités, ce qui est important, mais cela pourrait être pour elle une extrême indifférence. Certes, nous avons rarement eu l’habitude de créer une république parmi nous, bien que nous l’ayons essayée sous de nombreuses formes, plus ou moins démocratiques. Après la tranquillité d’Amiens, Napoléon a expérimenté le choix entre les techniques républicaine et monarchique; il pouvait faire parce qu’il voulait. Il aurait pu remplir la moindre opposition. La citadelle de la liberté lui fut confiée; il a juré de le protéger; et, gardant sa garantie, il aurait dû satisfaire le désir du pays qui le jugeait compétent pour résoudre l’énorme problème de la liberté publique à un niveau aussi élevé. Il aurait pu prendre soin de lui avec une gloire incomparable. Au lieu de cela, que fait-on exactement aujourd’hui? Ils suggèrent d’aider à faire de lui une maison complète et héréditaire de la force merveilleuse dont il a été fait l’administrateur. Est-ce la nécessité réelle et la fascination actuelle de votre premier consul lui-même? Je n’y crois pas. C’est un fait que l’Etat était en train de s’effondrer et que l’absolutisme l’a tiré de votre côté de l’abîme. Mais que déterminons-nous à partir de cela? Ce que tout le monde sait, c’est que la politique, les physiques sont sujets à des affections qui ne peuvent être guéries que par des traitements violents; que parfois un dictateur est important pour un moment afin de sauver la liberté. Les Romains, qui en étaient si jaloux, ont cependant accepté le besoin de cette énergie suprême par intervalles. Mais juste parce qu’une cure agressive a préservé un patient, devrait-il devenir une surveillance quotidienne des remèdes agressifs? Fabius, Cincinnatus, Camillus ont sauvé Rome en exerçant une énergie absolue, mais ils ont néanmoins renoncé à cette force dès que possible; ils pourraient avoir détruit Rome possédés, ils continuent à le manier. César fut le premier à préférer aider à conserver ce potentiel: il en apparut comme la cible, mais la liberté était mal placée pour l’avenir. Ainsi, exactement ce qui a déjà été expliqué autour de cette journée sur l’ensemble du gouvernement fédéral démontre simplement l’exigence de dictatures temporaires en cas de crise critique, sans toutefois organiser votre potentiel à long terme et téméraire.